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Mais d’ailleurs qu’est-ce que la Supply Chain ?

Dans notre métier, nous parlons aisément le langage « Supply Chain » entre initiés. Pourtant nous nous devons de bien définir et même de « vulgariser » ce terme anglophone : «  La seuplaï quoi ? »

J’ai choisi de vous proposer quelques définitions de références bibliographiques qui me parlent ; il va sans dire qu’il en existe d’autres.

« La Supply Chain est une suite d’organisations directement interconnectées par un ou plusieurs types de flux : les flux de produits, de services, financiers et d’informations ; en amont comme en aval, depuis une source première jusqu’à un client final. » (Mentzer et al. 2001)

« Un réseau d’organisations connectées et mutuellement interdépendantes travaillant conjointement afin de contrôler, gérer et améliorer le flux de matières et d’information depuis les fournisseurs jusqu’aux utilisateurs finaux » (Aiken J. 1985)

Depuis quand parle-t-on de Supply Chain ?

Le terme de Supply Chain est relativement récent, puisqu’il est utilisé pour la première fois par Keith Oliver, consultant de chez Booz Allen Hamilton, dans une interview au Financial Times en 1982. Dans les années 90 de nombreux articles de recherches et  publications sont réalisés sur le sujet : à partir de ce moment, la Supply Chain acquiert ses lettres de noblesse et les entreprises commencent à adopter le Supply Chain Management. Les concepts liés à la Supply Chain bousculent les silos organisationnels traditionnels de la plupart des entreprises et amène une nouvelle vision : transversalité, globalité, complexité, flux : c’est en somme une approche systémique des organisations.

Dans cet avènement de la Supply Chain, certaines définitions sont littéralement axées sur la valeur apportée au client final : « Les stratégies Supply Chain demandent une vue globale des interactions entre les organisations, pour permettre de créer ensemble et efficacement de la satisfaction pour le client au point de livraison final. En conséquence, les coûts doivent être réduits tout au long de la Chaine en supprimant les coûts inutiles et en focalisant l’attention sur la valeur ajoutée. Le « Throughput » doit être augmenté, les goulots d’étranglements supprimés, la mesure de la performance faite sur l’efficience globale des systèmes et la redistribution de la richesse équitable avec les acteurs de la Chaine de valeur. La Supply Chain doit être sensible et réactive aux exigences clients. » (Hines. 2004)

Nous sommes finalement bien loin de l’image caricaturale du « tire-palettes » ou encore du camion « 33 tonnes ».

Benoit Graux
Consultant Citwell